Station du mont Lozère - Le Pont de Montvert 16 kms
Départ 9h00 - arrivée 17h Beau soleil chaud
Une montée de suite en sortant de l'hôtel. Nous suivons un long du couloir de ski paralèlle aux piliers d'un téléphérique ce qui n'est pas le bon chemin (nous avons suivi bêtement des cavaliers). Arrivés en haut, on ne sait plus trop où aller. En tatonnant, nous retrouvons le chemin.
Comme indiqué dans le guide, des dizaines de Montjoies (pierres dressées par les paysans pour rester sur le chemin en cas de neige ou de brouillard) jalonnent le chemin.
Avec ces paysages magnifiques qui nous entourent, la montée est un vrai plaisir.
Nous arrivons au sommet du mont FINIELS à 1699m. le plus haut de la Lozère. La vue à 180° est superbe. Le ciel est dégagé et nous pouvons voir très loin.
Plusieurs marcheurs (du dimanche car nous sommes dimanche) arrivent en même temps que nous. Jean-Noël arrive aussi avec une copine Yollande. Il nous photographie pour une petite plaisanterie que nous avons mûrement réfléchie avec Nadine .
Après une assez longue pause (ce qui explique les 8 heures pour faire 16 kms), nous repartons. Il est midi et nous passons devons une cabane forestière que j'ouvre (elle est bloquée avec une pierre). Quand Nadine arrive qq minutes après moi, j'ai eu le temps d'ouvrir la porte et la fenêtre. je lui fais visiter l'unique pièce avec une cheminée. Vu la chaleur qu'il fait, le feu de bois sera pour une autre fois. Il y a une table et des bancs. Cela sera super de déjeuner à l'intérieur car il y fait frais. En plus, c'est assez original comme lieu de déjeuner ! Nous sommes seuls au milieu de la clairière.Là encore nous prenons tout notre temps. A l'intérieur, des visiteurs qui nous ont précédés ont laissé leurs noms. Nous ferons de même avec Nadine avant de repartir.
D'énormes "amas" de troncs de pins s'entassent le long du chemin, je n'en avais jamais vu d'aussi importants même dans les Landes.
La descente ensuite vers le village de FINIELS est abrupte, empierrée donc très dangereuse. J'attends Nadine très souvent car elle descend, avec raison, très lentement.
Nous traversons un paysage quasi lunaire où des amas de rochers arrondis s'étalent épars à perte de vue. Nous discutons un moment avec 2 marcheurs retraités qui vont beaucoup plus vite que nous. Je comprends pas trop cette vitesse et ces longues étapes qu'ils s'imposent. ils ont le temps pourtant !
Nous arrivons au pont de Mauvert. Nous allons directement boire un pot sur la "place" du village puis allons à notre hôtel : l'auberge des Cévennes (enfin dans une bâtisse annexe de l'hôtel qui se trouve de l'autre côté de la rue). Comme il n'est pas tard, et que nous avons un anniversaire à fêter, nous redescendons prendre l'apéro (kir à la châtaigne pour Nadine) puis le repas (bien sans plus).
Jean-Noel qui dort au camping est venu dîner dans le même restaurant. Nous échangeons qq mots sur la journée.