Le chemin de stevenson

Départ 9h30.

Nous profitons de notre matinée de libre pour tenter de trouver des souvenirs à ramener de notre rando. Nous n'en trouvons pas. Nadine achetera quand même "voyage au coeur des Cévennes avec un âne" de Stevenson (c'est plus sympa de le lire après la rando) 

Nous visitons St Jean du Gard. Nous pique-niquons le midi au pied du vieux pont près du Gardon . Puis allons prendre vers 13h notre car qui doit nous amener à Alès.

A Alès, l'hôtel DURAND :) n'ouvre qu'à 16 heures, Nous prenons une boisson à la terrasse d'un bistrot en face de la gare et près de notre hôtel. Tout d'un coup je vois Jean-Noel passer devant nous. Il dormira dans le même hôtel que nous. Nous l'invitons à boire un pot pour discuter de cette étape qu'il vient de parcourir.

Puis nous gagnons notre chambre, prenons une douche et visitons la ville pour encore tenter de trouver des souvenirs sur le Stevenson. Nous échouons dans cette quête. Apparemment, les commercants d'Alès n'ont que faire du Stevenson. Tant pis nous ne ramènerons pas de souvenirs enfin si..nous en avons plein la tête ainsi que des centaines de photos. 

Le soir, nous dînons dans un hippopotamus. Nous fêtons par une coupe de champagne la réussite et la fin de notre rando qui fut ma foi très dure. Satisfaction, plaisir : les mauvais souvenirs des dures ascensions et des descentes dangereuses sont oubliés. Il ne nous reste comme je l'avais raconté à Nadine que des bons souvenirs !

Hasard : Jean-Noel a dîné dans le même resto que nous sans que nous le sachions. Nous nous saluons et rigolons de cette accumulation de rencontres mutuelles. Demain à la gare nous le reverrons une dernière fois avant de prendre notre train. Nous aurons également le plaisir de discuter longuement avec un senior qui courait dans les descentes avec un lourd sac à dos (il nous avait doublés dans une descente à toute allure) et que nous pensions Nadine et moi atteint de la maladie des gens qui courent sans cesse. Après discussion, nenni, il nous raconte que c'est son habitude de courir dans les descentes et d'effectuer des étapes de 40 kms !!! 

Départ 8h00 - Arrivée 18h30 Temps ensoleillé le matin, frais, nuageux l'après-mis. Pas de pluie.

Nous démarrons par une mauvaise orientation et perdons bêtement 2 kms.

En partant, nous traversons Saint Germain de Calberte où un mémorial dédié aux Cévenols nous rappelle tous ces murets construits en pierres sèches qui ont bordé notre rando sur des dizaines de kilomètres. C'est une des choses qui m'aura le plus marqué durant cette rando : tous ces murets construits par l'homme pierre par pierre. Je suis sûr que ce sont des milliers de kilomètres de chemins, terrasses, murs.. qui ont été construits durant plusieurs siècles.

Nous montons et descendons comme toujours mais maintenant cela ne nous paraît pas aussi dur sauf peut-être la derrière descente sur le village de Pied de Côte qui est très abrupte.

Une autre curiosité faite encore par la main de l'homme : ces chemins creusés dans la pierre sur des kilomètres. Avec Nadine nous sommes vraiment impressionnés par le labeur qu'il a fallu fournir pour accomplir cette tâche.

Nous franchissons le col de Saint Pierre (596 mètres) (difficile) puis redescendons (pire avec de fortes bourrasques de vent) vers le bourg typique de Pied de Côte. Nous y retrouvons de vieilles connaissances : Vanessa et son ânesse Gitane. Nous échangeons quelques mots. Elle rendra son ânesse à St Jean du Gard et bien sûr cela la chagrine un peu de se séparer d'elle.

Nous faisons notre pause au bord du Gardon où j'en profite pour me rafraîchir les pieds dans un cadre superbe. Nous regardons Vanessa et Gitane s'éloigner une dernière fois.  Il ne nous reste alors que 2 ou 3 kms avant d'arriver au terme de notre étape. Nous ne savons pas encore que cela sera la dernière. Nous longeons les très belles rives du Gardon, franchissons un dernier pont et arrivons à St Jean du Gard.

Nous dormons cette nuit à l'auberge du Peras un ancien relais de poste où, clin d'oeil du hasard, Stevenson passa également sa dernière nuit. Il paraît que l'anneau où il attacha une dernière fois Modestine est celui pris en dernière photo (?).

Le soir au dîner nous discuterons avec le couple d'anglais que nous avons croisé plusieurs fois durant nos étapes et qui ont choisi également de s'arrêter dans cette auberge.

Après dîner, dans la chambre, je prépare comme d'hab l'étape de demain. Je relis le topo-guide et  je m'aperçois que cette étape est très difficile car à certains endroits il faudra mettre les mains pour se hisser sur les rochers et que les ânes pour cette raison ne peuvent la parcourir. De plus, elle fait 27 kms et vu la difficulté je crains fort que mettions 12 heures pour la parcourir. Après en avoir parlé à Nadine, nous décidons d'effectuer le trajet St Jean du Gard - Alès en autocar c'est nettement plus prudent. Nous ne regretterons pas notre décision car le lendemain à Alès, nous discuterons avec plusieurs marcheurs dont Jean-Noel qui l'ont effectuée. Ils confirmeront que l'étape était très belle mais très difficile.

De toute façon, Stevenson s'est arrêté lui aussi à St Jean du Gard, y a vendu Modestine et a pris la diligence pour rejoindre Alès. Finalement, nous ne faisons que l'imiter ! 

 Départ 10h - Arrivée 15h

Aujourd'hui nous effectuons la plus petite étape du parcours 17 kms. Nous partons avec un temps frisquet qui nous oblige à enfiler les polaires et faibles pluies.

En cours de chemin, nous cueillons de délicieuses mûres que nous dégustons avec gourmandise. Puis à l'heure du déjeuner, nous arrivons sur un site pré-historique avec un petit menhir et une tombe. Le lieu domine la vallée et la vue est superbe. Nous déjeunerons à cet endroit. 

Nous arrivons assez tôt dans l'après midi au village touristra de Lou Serre de la Can à 4 kms de St Germain de Calberte. Le gîte est super. 2 poneys (Mimie et Fanny) se promènent en liberté le long des gîtes et n'hésitent pas à se placer devant les portes des bungalow pour quémander un bout de pain.

Une expo très complète retrace la vie de Stevenson. Nous y apprenons un tas de choses notamment sur la fin de sa vie.

 Soleil puis un gros orage en fin d'après-midi. Départ 9h30 - arrivée 17h30 19 kms

Un beau soleil nous accompagne lors de la traversée de Florac. Pour une fois pas de montée ! Nadine s'arrête dans une boulangerie pour acheter 2 pains aux raisins.

Sur la droite, nous pensons aperçevoir les tours d'un château fort. En réalité ce sont les courbes de la montagne qui nous donnent cette illusion.

A la sortie de Florac, nous tournons à gauche sur le pont de la Barre . Pause photo car le cadre est vraiment joli. La rivière qui coule s'appelle le Tarnon. Puis une petite montée (altitude 600m -750m) nous ramène en hauteur sur l'ancien chemin FLORAC - ALES. Nous traversons une forêt  de châtaigniers.

A St Julien d'Arpaon nous empruntons pour quelques kilomètres l'ancienne voie ferrée qui est devenue une voie verte. Le cadre est superbe. Nous sommes dans les gorges de la  Mimente qui coule en contrebas. Les ouvrages d'art se succèdent : ponts et tunnels . Comme le signale le topo-guide de la FFR "les décors évoquent à plusieurs reprises des paysages de western, entre les falaises schisteuses et les eaux vives de la rivière... La construction de cette voie Nîmes - Paris par Clermont Ferrand se déroula de 1906 à 1909. En novembre 1908 la première locomotive arriva à Florac...  par la route tirée par 12 chevaux et huit paires de boeufs. La ligne fut fermée en 1968. le randonneur pourra admirer l'impeccable travail de pierre réalisé par les maîtres du début du siècle et méditer sur l'éphémère des oeuvres humaines dans le mélancolique silence des tunnels". 

Peu de temps après avoir quitté cette voie verte qui restera un de nos plus beaux souvenirs, nous décidons de faire une pause dans un champ au bord de la Mimente. Mais si le ciel est devenu noir sur une moitié, l'autre est encore bien bleue. Cependant, un coup de tonnerre nous oblige à ne pas nous attarder (cela ne fait pas 2 mn que nous avons commencé notre pause). Pour l'instant pas d'inquiétude nous sommes sous la partie de ciel bleu.

Quelques centaines de mètres plus loin, une goutte puis deux. Il est temps de mettre nos impers. A peine les sacs à dos ouverts, c'est le déluge. Des trompes d'eau s'abattent sur nous. Coups de tonnerre et éclairs nous entourent. Sous cet orage, nous avons juste le temps de passer l'imper. Impossible d'enfiler les pantalons de pluie. En 2 minutes nous sommes trempés. L'eau coule le long de nos jambes pour rentrer dans les chaussures. Nous devons marcher sous ce déluge pendant au moins une bonne demi-heure avant de trouver un abri au Centre Stevenson qui accueille aussi les randonneurs mais j'ai choisi les chambres d'hôtes "Le Mimentois" dont le cadre  et la description m'avaient paru plus sympa (cela s'avérera vrai !) . Nous attendons sous une avancée en discutant avec des camping-caristes qui fument leurs cigarettes. Nous en profitons pour enfiler nos pantalons de pluie. Puis la pluie cesse et nous repartons. Il nous reste encore 2 à 3 kms. Le taux d'humidité doit approcher les 90%. Lors de la dernière montée, un panneau (voir photo) " Le mimentois vous y êtes presque" avec la photo d'une bière nous amuse beaucoup. Nous aimons bien cet humour ! 

 Je prends des photos avec en arrière pensée notre petit montage lié au mont Finiels. Il faut dire que nous avons l'impression d'être dans l'himalaya et à 8.000 m d'altitude avec cette brume  qui nous entoure. Je me courbe dans la montée, je grimace. Nadine me prend en photo et le tour est joué ! 

Nous arrivons au Mimentois où la personne qui nous accueille nous montre notre chambre : super avec une très belle salle d'eau. Coup de chance pas possible : ce soir nous avons un sèche-serviette électrique qui fonctionne (cela est le premier et sera le dernier). Nous pouvons faire sécher notre linge et nos chaussures. C'est génial. C'est dans ces conditions que l'on s'aperçoit que le bonheur ne tient qu'à peu de choses ! Une bonne douche chaude et nous revoilà en forme.

La personne qui nous a accueillis nous offre (là encore cela sera la seule fois) une boisson :  Nadine un Ice-Tea, moi une bière. C'est vraiment aimable. Un couple de marcheurs est déjà arrivé. Sympa ! Ensuite, nous dînons ensemble et échangeons nos impressions du chemin.   Pas de pot, au menu du lapin !!! Ni Nadine ni moi n'en mangeons. Cette viande avec le cheval est bannie de notre alimentation ! Sinon le repas est très bien.

 Départ 8h00 - Arrivée 18h15 beau soleil chaud  25 kms

Je me répète mais très difficile montée dès le début. Les paysages sont magnifiques. Nous arrivons à une bergerie située dans un cadre sauvage. Puis, nous traversons une forêt (forêt domaniale de Ramponenche). Arrivés au sommet, nous tombons sur plusieurs cairns (objet certainement d'un concours). Quelques centaines de mètres plus loin nous arrivons au col du Sapet (1180 mètres). L'endroit est superbe avec des vues magnifiques sur les alentours. Nous y déjeunons à l'ombre des sapins. Puis séance photos un peu comme au mont Finiels.

Ensuite, nous redescendons à travers bois. En arrivant à une cabane, nous échangeons quelques mots avec jean-Noel et Yollande qui s'y sont arrêtés pour déjeuner. Je lis quelques commentaires laissés dans un cahier dans la cabane par des randonneurs dont certains datent de plusieurs années. Apparemment c'est un endroit connu par certains qui aiment y revenir.

La descente continue avec des points de vue magnifiques. A un moment nous avons le choix de continuer sur le GR70 ou de prendre le GR68 plus court de 2kms. Tous les 2 vont à FLORAC. Nous prenons le GR 68 pas la peine de se rajouter 2 kms surtout que la vue d'après la carte semble plus belle car nous devons rester plus longtemps sur les crêtes. Nous le paierons quand même par une descente très difficile. Nadine a mal au genou gauche et aux pieds.

Nous arrivons à Florac où nous faisons nos courses pour le déjeuner du lendemain puis nous nous rendons aux gîtes VVF où j'ai réservé. La personne à l'accueil a posé un écriteau "bienvenue à la famille BEC" c'est vraiment super gentil . Après une longue marche,c'est le petit + qui nous touche. Nous achetons à l'accueil une conserve de confit de porc aux marrons pour notre dîner (excellent). J'en profite pour acheter des jetons pour une machine à laver et une séchante. Ce soir cela sera la grande lessive !

Adresse à recommander : 18 euros par personne petit déjeuner (complet) compris et nous avons un bungalow pour nous.

Tout va bien. pas de gros bobos. La forme après une semaine de marche est là et les montées nous semblent moins dures.

 Un cairn est un amas artificiel de pierres.

Autre nom : Montjoie n.f. Anc. Monceau de pierres pour marquer les chemins ou pour rappeler un événement important (Petit Larousse).

Ils remplissent plusieurs fonctions :

• baliser un sentier traversant un sol rocailleux ou aride, ou traversant un glacier ;
• repérer le sommet d’une montagne ;
• marquer un site funéraire ou célébrer les morts.

En outre, les cairns furent utilisés pour commémorer toutes sortes d'événements : un site de batailles, un endroit où un chariot fut renversé, etc...

Ils peuvent varier de simples amas branlants à de savantes prouesses de construction. En certains lieux, des jeux sont régulièrement organisés pour déterminer celui qui construira le plus beau cairn. (wikipedia)

Ceux là sont certainement issus de concours !

Départ 9h00 - arrivée 17h  Beau soleil chaud

Une montée de suite en sortant de l'hôtel. Nous suivons un long du couloir de ski paralèlle aux piliers d'un téléphérique ce qui n'est pas le bon chemin (nous avons suivi bêtement des cavaliers). Arrivés en haut, on ne sait plus trop où aller. En tatonnant, nous retrouvons le chemin.

Comme indiqué dans le guide, des dizaines de Montjoies (pierres dressées par les paysans pour rester sur le chemin en cas de neige ou de brouillard) jalonnent le chemin. 

Avec ces paysages magnifiques qui nous entourent, la montée est un vrai plaisir.

Nous arrivons au sommet du mont FINIELS à 1699m. le plus haut de la Lozère. La vue à 180° est superbe. Le ciel est dégagé et nous pouvons voir très loin.

Plusieurs marcheurs (du dimanche car nous sommes dimanche) arrivent en même temps que nous. Jean-Noël arrive aussi avec une copine Yollande. Il nous photographie pour une petite plaisanterie que nous avons mûrement réfléchie avec Nadine .

Après une assez longue pause (ce qui explique les 8 heures pour faire 16 kms), nous repartons. Il est midi et nous passons devons une cabane forestière que j'ouvre (elle est bloquée avec une pierre). Quand Nadine arrive qq minutes après moi, j'ai eu le temps d'ouvrir la porte et la fenêtre. je lui fais visiter l'unique pièce avec une cheminée. Vu la chaleur qu'il fait, le feu de bois sera pour une autre fois. Il y a une table et des bancs. Cela sera super de déjeuner à l'intérieur car il y fait frais. En plus, c'est assez original comme lieu de déjeuner ! Nous sommes seuls au milieu de la clairière.Là encore nous prenons tout notre temps.  A l'intérieur, des visiteurs qui nous ont précédés ont laissé leurs noms. Nous ferons de même avec Nadine avant de repartir. 

D'énormes "amas" de troncs de pins s'entassent le long du chemin, je n'en avais jamais vu d'aussi importants même dans les Landes.

La descente ensuite vers le village de FINIELS est abrupte, empierrée donc très dangereuse. J'attends Nadine très souvent car elle descend, avec raison, très lentement.

Nous traversons un paysage quasi lunaire où des amas de rochers arrondis s'étalent épars à perte de vue. Nous discutons un moment avec 2 marcheurs retraités qui vont beaucoup plus vite que nous. Je comprends pas trop cette vitesse et ces longues étapes qu'ils s'imposent. ils ont le temps pourtant !

Nous arrivons au pont de Mauvert. Nous allons directement boire un pot sur la "place" du village puis allons à notre hôtel : l'auberge des Cévennes (enfin dans une bâtisse annexe de l'hôtel qui se trouve de l'autre côté de la rue). Comme il n'est pas tard, et que nous avons un anniversaire à fêter, nous redescendons prendre l'apéro (kir à la châtaigne pour Nadine) puis le repas (bien sans plus).

Jean-Noel qui dort au camping est venu dîner dans le même restaurant. Nous échangeons qq mots sur la journée.

Soleil - Chaud Départ 9h00 arrivée 18h

PDJ très copieux. Je pars faire les courses pour le déjeuner. L'épicerie est tenue par le mari de la dame qui s'occupe du gîte. C'est pratique sinon il n'y aurait rien !

Départ cool. Mais une erreur d'orientation nous fait faire 2 kms en +. On s'apercevra que cela nous a également évité une forte montée. Donc , pas de regret !

Déjeuner en 2 temps 1 vers 11h30 (on a faim) l'autre vers 13h00. Cela monte et descend toute le temps. Aucune accalmie pour souffler un peu.

Nous faisons les courses  au Bleymard car demain il n'y aura aucun village avec des commerces. J'en profite pour acheter 5 cartes postales.

Très, très forte montée pour arriver à la station du mont Lozère. Mais une bonne surprise nous attend : alors que nous pensions avoir encore 3 kms de montée à parcourir (soit 1h15 de forte montée), nous débouchons sur notre hôtel qui se trouve en bordure du chemin : "LE MONTLO" . Avec Nadine on se tape dans les mains tellement nous sommes crevés et contents d'être arrivés.

Nadine m'offre une bière en arrivant (juste le temps de monter à la chambre et de redescendre). C'est pas un luxe car les derniers kms ont été très durs !

Puis douche et dîner où nous retrouvons un marcheur Jean-Noel que nous avions croisé avec Vanessa (l'ânière). Nous l'invitons à prendre son dîner à notre table (il est seul) et discutons de nos expériences de marcheurs. Très sympa ! Nous aurons l'occasion de le croiser souvent le soir jusqu'à Ales.

Il y a aussi à la table d'à côté un couple de marcheurs anglais que nous avons croisés. Nous aurons également  l'occasion de les voir jusqu'au bout.

L'hotel est confortable. Au pied des pistes de ski. Très peu de monde. Bon dîner avec pour une fois du poisson.

 Le viaduc de Mirandol :

 Le hameau en ruines de Serreméjan :

Départ 9h15 - arrivée 18h  Brouillard le matin puis soleil et chaleur

Le proprio du gîte de Pranlac nous a apporté notre petit dej le matin (très frugal : deux petits pains ronds). Je lui ai fait son chèque puis nous ne l'avons plus revu même quand nous sommes passés devant sa porte en partant. Outre le caractère peu aimable du proprio, la propreté du gîte laissait vraiment à désirer !

Malgré cela la journée s'est bien passée. Les montées étaient longues mais régulières de même que les descentes.

Nous avons croisé Gitane et son ânière plusieurs fois. Nous avons déjeuné à la Bastide sur un banc après avoir fait les courses. Nous avons discuté avec 3 marcheuses venues s'asseoir sur le banc d'à côté et déjeuner.

Elles nous appellent le petit couple (c'est mignon) car nous marchons souvent en nous tenant la main. J'ai lu qu'il était dans les habitudes des marcheurs de donner des surnoms à ceux que l'on croisait régulièrement (speedy gonzales par exemple pour celui qui marche vite ). Donc nous c'est le petit couple !

Nous nous sommes pris en photos mutuellement puis la marche a repris. Etape facile quelques côtes. Nous grimpons tout de même à 1310 m .

Nous sommes arrivés à Chasserades à 18 heures. Nous dormons dans un super gîte "le relais de modestine" (du nom de l'ânesse de Stevenson). Le dîner est vraiment de qualité et copieux (tout fait maison). le PDJ aussi. Une adresse à recommander ! 

Départ 9h15 - arrivée 16h45 Temps couvert le matin (15°). Ensoleillé l'après-midi - 19 kms

Nous repassons à Langogne pour reprendre le chemin, faire nos courses pour le déjeuner mais également pour le dîner car j'ai un doute sur la possibilité d'une restauration à Naussac.

Nous reprenons la marche sur le GR70 que nous quittons 6-7 kms plus loin pour prendre le GR700 (chemin de Regordane) cela va nous faire économiser 6 à 7 kms (tant pis pour les puristes du Stevenson).

Paysages moins beaux qu'hier sauf un chemin forestier.

Le midi, nous déjeunons sur un tapis de mousse en haut d'un vallon avec une très belle vue sur la vallée et les monts alentours.

Lorsque nous traversons LUC, nous rencontrons notre première marcheuse avec un âne du nom de GITANE (le seul que nous croiserons - photo). Nous discutons un peu avec son ânière très sympa. Elle vient juste de démarrer la veille à Pradelles et est seule. Nous aurons l'occasion de la recroiser dans qq jours.

Nous arrivons ensuite au gîte qui est du genre rustique mais bon vraiment pas cher on ne peut pas tout avoir. Le proprio n'est pas du genre causant à peine aimable.

Comme je m'en doutais pas de possibilité de repas, les courses faites ce matin vont servir (pâtes, saucisson et bananes-chocolat).

Une belle rencontre : Vanessa et son anesse Gitane

Départ 8h30 - Arrivée 19h

Le matin, en partant, la propriétaire de l'auberge nous offre deux cartes postales au moment du paiement de l'addition. Cette auberge est vraiment à recommander de par la gentillesse de cette personne et  la qualité de la cuisine. Elle sort dehors pour me montrer où démarre le chemin car  le topo-guide est faux (cela leur a été signalé mais rien ne bouge !) et beaucoup de marcheurs se trompent.

Nous nous arrêtons devant une des rares statues que nous verrons (deux je crois et la deuxième en métal le lendemain matin en partant)  rappelant la marche de Stevenson avec son ânesse Modestine. Séance photo-souvenir obligatoire.

Etape longue moins de côtes qu'hier mais la fatigue musculaire se fait sentir. Temps frais puis chaud dès qu'il y a un brin de soleil. Nadine se dévêtit et se rhabille de nombreuses fois.

Paysages très agricoles moins vallonnés. Nous quittons le Velay pour arriver dans le Gévaudan.

En début d'après-midi nous traversons le vieux village (magnifique) de Pradelles que nous visitons rapidement (il faudra revenir !). Beaucoup de marcheurs s'arrêtent ici pour cette étape, nous, nous continuons jusqu'au lac de Naussac à Langogne "Aux terrasses du Lac"  car j'avais lu qu'il y avait une piscine. il nous reste encore 7 kms. Vu l'heure tardive à laquelle nous arrivons, nous ne profiterons pas de la piscine.  Grande lessive (machine à laver + séchante) avec plusieurs aller-retours à l'opposé du camping pour gérer le tout. Un supplément de 5 euros nous a été compté lors du paiement pour une vue sur le lac qui n'existait pas. Une petite arnaque pas très sympa !

Deux clubs de Vététistes (retraités) sont installés au camping. Les seniors ont encore la pêche !  Le restaurant est bondé et animé. Heureusement nous arrivons quand la plupart des gens partent.

Je pense qu'en effet, il aurait mieux valu s'arrêter à Pradelles (on aurait eu ainsi du temps pour visiter le village qui le mérite ) ou  à Langogne (quoique la ville à l'air assez bruyante à cause de la route qui la traverse) ! Aller à Naussac n'apporte rien sinon 2 kms aller et 2 kms retour supplémentaires.